L'agence du tourisme de la Corse vient de publier un premier bilan de la saison touristique en Corse en 2021.
Basée sur le nombre de visiteurs sur l'île entre avril et août dernier, la saison s'annonce plutôt bonne même si les résultats ne semblent pas homogènes selon les régions et les secteurs d'activités.
Basée sur le nombre de visiteurs sur l'île entre avril et août dernier, la saison s'annonce plutôt bonne même si les résultats ne semblent pas homogènes selon les régions et les secteurs d'activités.
3 millions de visiteurs entre avril et aout 2021
L'ATC a donc communiqué le chiffre de 3 millions de visiteurs sur la période d'avril à août.
Il s'agit bien sûr de chiffres encore provisoires, demandant à être consolidés puis enrichis des données de septembre à fin octobre.
Mais l'on peut déjà tirer quelques enseignements importants.
Tout d'abord, mais sans grande surprise, la saison 2021 est nettement meilleure que la précédente, fortement impactée par l'effet Covid en 2020. Il faut donc comparer les chiffres de l'ATC avec ceux communiqué en 2019 pour avoir une idée réelle de la saison. Les 3 millions de visiteurs correspondent aux mêmes volumes que pour l'année 2019, mais avec une variable importante sur la répartition des volumes.
La haute saison fut encore plus plébiscitée cette année, après des mois d'avril et mai poussifs ( l'effet Covid et l'attentisme face à la 3eme vague).
La nouvelle présidente de l'ATC, Angèle Bastiani, ne souhaite pas encore tirer d'enseignements trop hâtifs, mais alerte sur le fait que l'année 2021 ne pourra être prise comme base de travail pour la future politique touristique de l'île ( lire ici).
Il s'agit bien sûr de chiffres encore provisoires, demandant à être consolidés puis enrichis des données de septembre à fin octobre.
Mais l'on peut déjà tirer quelques enseignements importants.
Tout d'abord, mais sans grande surprise, la saison 2021 est nettement meilleure que la précédente, fortement impactée par l'effet Covid en 2020. Il faut donc comparer les chiffres de l'ATC avec ceux communiqué en 2019 pour avoir une idée réelle de la saison. Les 3 millions de visiteurs correspondent aux mêmes volumes que pour l'année 2019, mais avec une variable importante sur la répartition des volumes.
La haute saison fut encore plus plébiscitée cette année, après des mois d'avril et mai poussifs ( l'effet Covid et l'attentisme face à la 3eme vague).
La nouvelle présidente de l'ATC, Angèle Bastiani, ne souhaite pas encore tirer d'enseignements trop hâtifs, mais alerte sur le fait que l'année 2021 ne pourra être prise comme base de travail pour la future politique touristique de l'île ( lire ici).
Gérer les flux et étaler la saison
S'il est un vœux que toutes les présidences de l'Agence du Tourisme de la Corse ont évoqué, c'est bien cet étalement de la saison hors des mois de pics que sont aout, juillet et maintenant septembre.
Mais s'ajoute maintenant à cette volonté, la nécessité exprimée de mieux gérer les flux touristiques aussi bien en parlant de dates de séjours que des lieux fréquentés. Il ressort en effet cette année que plusieurs hauts lieux du tourisme corse, parfois qualifiés dans les sites et blogs touristiques "des incontournables à visiter en Corse", que ces sites sont au bord de l'asphyxie pendant de nombreuses journées du mois d'août. On parle ici de lieux stratégiques mais aussi hautement sensibles en termes environnemental comme Bavella, Scandola et Girolata, les îles Lavezzi, le GR 20 ou dans une moindre mesure la vallée de la Restonica, le désert des Agriates et la ville de Bonifacio. Mais c'est globalement tout le territoire insulaire qui demande à être intégrer dans cette réflexion sur les flux et les périodes touristiques.
Mais s'ajoute maintenant à cette volonté, la nécessité exprimée de mieux gérer les flux touristiques aussi bien en parlant de dates de séjours que des lieux fréquentés. Il ressort en effet cette année que plusieurs hauts lieux du tourisme corse, parfois qualifiés dans les sites et blogs touristiques "des incontournables à visiter en Corse", que ces sites sont au bord de l'asphyxie pendant de nombreuses journées du mois d'août. On parle ici de lieux stratégiques mais aussi hautement sensibles en termes environnemental comme Bavella, Scandola et Girolata, les îles Lavezzi, le GR 20 ou dans une moindre mesure la vallée de la Restonica, le désert des Agriates et la ville de Bonifacio. Mais c'est globalement tout le territoire insulaire qui demande à être intégrer dans cette réflexion sur les flux et les périodes touristiques.
Allonger la saison et les offres touristiques
Mais ne soyons pas naïfs. Si la Corse attire autant en juillet aout, c'est bien pour la mer et ses activités, les randonnées en montagne et le climat idéal de l'été en Corse.
Septembre capitalise encore sur le climat, le fameux été indien en Corse, et le maintien des activités un peu partout sur l'île.
Mais pour attirer des touristes de mars à novembre, il va falloir pérenniser ces activités sur 9 mois au lieu de 3 ou 4, résoudre les problèmes de personnels et trouver des palliatifs aux "tout soleil" pour répartir les 4 à 5 millions de touristes sur une période plus longue et ainsi moins subir la pression estivale.
C'est ce à quoi semble vouloir s'attacher l'Agence du Tourisme de la Corse et sa présidente.
Septembre capitalise encore sur le climat, le fameux été indien en Corse, et le maintien des activités un peu partout sur l'île.
Mais pour attirer des touristes de mars à novembre, il va falloir pérenniser ces activités sur 9 mois au lieu de 3 ou 4, résoudre les problèmes de personnels et trouver des palliatifs aux "tout soleil" pour répartir les 4 à 5 millions de touristes sur une période plus longue et ainsi moins subir la pression estivale.
C'est ce à quoi semble vouloir s'attacher l'Agence du Tourisme de la Corse et sa présidente.