Posuerunt me custodem
A Madunuccia, ainsi se nomme la sainte patronne de la cité impériale.
La ville est donc placée sous la protection de Notre Dame de la Miséricorde comme en témoigne cette statue,située sur l'ancienne place de A Porta, aujourd'hui place des Palmiers (ou encore place Foch).
"Ils m'ont posé là pour que je les protège" inscrit dans le marbre afin que tout ajacciens ou visiteurs passant ici sachent que la ville est sous la Sainte protection.
La ville est donc placée sous la protection de Notre Dame de la Miséricorde comme en témoigne cette statue,située sur l'ancienne place de A Porta, aujourd'hui place des Palmiers (ou encore place Foch).
"Ils m'ont posé là pour que je les protège" inscrit dans le marbre afin que tout ajacciens ou visiteurs passant ici sachent que la ville est sous la Sainte protection.
Cette comémoration du 18 Mars relate un moment de detresse fort de la ville.
En 1656, plusieurs régions de l'Italie sont touchés par la peste. C'est aussi le cas de la ville de Gênes.
Gênes règne a cettte époque sur la Corse et les navires génois porteurs de l'épidémie s'apprêtent à toucher les côtes corses, précisément à Ajaccio.
La population d'Ajaccio va alors s'en remettre à Notre Dame de la Miséricorde afin d'éviter la pandémie et inverser les vents porteurs.
La procession parcouru toutes les rues de la ville.
Et le miracle arriva, les vents poussèrent les bateaux loin de nos côtes et la ville fut sauvée de la peste.
En 1656, plusieurs régions de l'Italie sont touchés par la peste. C'est aussi le cas de la ville de Gênes.
Gênes règne a cettte époque sur la Corse et les navires génois porteurs de l'épidémie s'apprêtent à toucher les côtes corses, précisément à Ajaccio.
La population d'Ajaccio va alors s'en remettre à Notre Dame de la Miséricorde afin d'éviter la pandémie et inverser les vents porteurs.
La procession parcouru toutes les rues de la ville.
Et le miracle arriva, les vents poussèrent les bateaux loin de nos côtes et la ville fut sauvée de la peste.
Le voeu des magnifiques anciens
C'est à cette époque que le Conseil des Anciens décide de mettre la ville d'Ajaccio sous la protection de la vierge miraculeuse de Savone, Notre Dame de la Miséricorde.
C'est le 16 novembre de cette année que la Maginifica Communità et le Conseil des Anciens, réunis dans la salle del publico palazzo, proclament la Vierge de la Miséricorde patronne de la ville et prennent l'engagement perpétuel de fêter le 18 mars de chaque année.
Ainsi est né le Voeu des Magnifiques Anciens
Ils feront édifier une chapelle de Notre dame de la Miséricorde dans la cathédrale d'Ajaccio, point de départ et final des processions.
Ainsi est né le Voeu des Magnifiques Anciens
Ils feront édifier une chapelle de Notre dame de la Miséricorde dans la cathédrale d'Ajaccio, point de départ et final des processions.
Renouveler le voeu
La procession de la Madonuccia ©ajaccio.fr
Ainsi, le conseil municipal ( remplaçant républicain des Magnifiques Anciens) doit renouveler chaque année son voeu et la demande de la sainte protection.
Depuis cette date, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre dame de la miséricorde située sur la place des Palmiers.
Depuis cette date, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre dame de la miséricorde située sur la place des Palmiers.
Le 18 mars, le conseil municipal se rend en cortège à la cathédrale afin d'assister à la grand messe.
L'après midi, la procession fait le tour de la ville et la statue de notre dame de la miséricorde est suivie de la foule.
L'après midi, la procession fait le tour de la ville et la statue de notre dame de la miséricorde est suivie de la foule.
Des moments particuliers
Les cierges de la Madunuccia
Les cérémonies de la Madonuccia durent 2 jours, commençant le 17 mars sur la place face à la niche de la statue.
Toute la journée du 17, les fidèles et plus généralement les ajacciens, viennent acheter des bougies et cierges et les font bruler sur la place face à la ville.
Cette nuit est simplement superbe dans la cité.
A toutes les lueurs des bougies de la place répondent celle mises par les ajacciens à leur balcons et fénètres.
Et même si de nos jours, les quartiers modernes s'éclairent "moins", il est a noter la force encore vivace de cette tradition.
Le 17 au soir donc, la veillée et la bénédiction se font à la lueur des centaines de cierges brulants.
Le 18 Mars est donc le jour de la célébration.
Toute la journée du 17, les fidèles et plus généralement les ajacciens, viennent acheter des bougies et cierges et les font bruler sur la place face à la ville.
Cette nuit est simplement superbe dans la cité.
A toutes les lueurs des bougies de la place répondent celle mises par les ajacciens à leur balcons et fénètres.
Et même si de nos jours, les quartiers modernes s'éclairent "moins", il est a noter la force encore vivace de cette tradition.
Le 17 au soir donc, la veillée et la bénédiction se font à la lueur des centaines de cierges brulants.
Le 18 Mars est donc le jour de la célébration.
Le 18 mars dans les rues d'Ajaccio
Le matin une grande messe est organisée à la cathédrale d’Ajaccio en présence de Monseigneur l’Evèque de la Corse
L’après midi, une nouvelle messe précède la procession, la cathédrale ne peut suffire à accueillir la totalité des personnes présentes, et celles ci suivent son déroulement depuis le parvis.
A la fin de la messe commence la procession, la représentation de la Madonuccia (une autre) est portée à l’épaule par une dizaine de personnes qui sont relayés de temps en temps par d’autres, les habitants suivent la marche tout comme les élus.
Traditionnellement, les membres de la "musique municipale" d’Ajaccio ouvrent la marche suivis par les représentants de chaque paroisse de la cité impériale, puis de la statue de la Madonuccia et la procession entame son parcours dans les rues d’Ajaccio.
Son parcours la conduit à arpenter notamment la rue Fesch et le Cour Napoléon, de nombreuses haltes sont faites et donnent lieu à des prières reprises par la quasi totalité des habitants.
Le cortège fait ensuite un arrêt prolongé devant l’Eglise Saint Roch (sur le cours Napoléon) où l’Evèque en tête, les chœurs d’Ajaccio entament de magnifiques chants religieux (traditionnellement se retrouvent sur les marches de l’église les membres de la communauté portugaise d’Ajaccio qui uni sa foi à celle des ajacciens).
La procession reprend ensuite son cours toujours précédée de la "musique municipale" jusqu’à revenir à son point de départ la cathédrale d’Ajaccio..